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xxi. 4/40




I.




Idylle.





Le climat se réchauffe
Et les bombardements se répètent
Et nous courons toujours
Le risque d’une catastrophe nucléaire.

La nuit
Les blindés
Envahissent l’horizon et traversent les frontières.

Mais nous fermons les yeux
Et le jour prend fin
                                              Et le temps passe                    
Et le nombre augmente.

Et la mort se révèle
Sans jamais nous obséder jamais
Plus que notre santé.







#




Vision.





Comme sous la semelle
De nos rêves
Méditerranéens
Est d’un bleu
Sans faille

La lune
Est aussi
Rouge
Que la matière
Est grise.

En d’autres mots
Le sang coule
Et
Le champagne aussi.  











#


II.

Origami.



Nous fuyons le ciel
Pour échapper à ses fantômes
Mais notre ombre se refuse
A traverser la mer.

*

Où la terre et le soleil se rencontrent
Nous poursuivons la trace
Des premiers hommes
Ou il s’agit d’assumer nos erreurs.

*

Et nos rêves débordent
L’horizon
Et l’horizon
Se dérobe.

*

Et notre chute
Est libre mais mortelle
Nos rêves un peu trop loin
Où l’horizon est sans fin ni parallèle.




#




Orchidées.




On roule
Jusqu’enfin voir le ciel
Ou quitter la route

On débouche
Une autre bouteille
On vit avec son temps

On suit
Le déroulement des opérations
On change de chaine

*

Ne craignant rien
Du froid qui envahit nos villes
Ni de la faim qui rampe devant nos vitrines

Sa nudité
A quelques millénaires
De l’éternel

Je ressuscite
Là où ses rêves prennent fin
Sans qu’un mot ne trouble leur silence

*

Autrement moi
Que seul
Ou à l’abri

Le corps
Troué
De balles

La nuit n’aurait pas pu être pire
Le jour se lève
Et les dieux restent.



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