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au fil des saisons. haikus.



Averse.


retenir le ciel
observer le lune tombée en travers ;
ne plus bien savoir sur quoi l’on repose. 


*




Pluriel.


en face l’amer et ravagés
au bout du monde sans que l’on s’y éternise ;
nus sans se cacher.


*




Zénith.  


je t’embrasse je t’aime 
je n’ai plus rien à te dire ;
un point c’est tout.


*




Nil.


il n’a jamais manqué, ni le travail
un rendez-vous ni à personne il a perdu
tout son temps il n’a pas pris de place.


*



Verser.


je défendrai toujours le diable
il ne lui plait mieux qu’à moi
d’avoir le choix ni l’avantage.


*




De la cadence.


je ferai plus attention
à l’avenir à ce que je vais dire ;
à ne plus trop m’avancer. 


*




Grotte.


j’ai encore pas mangé
j’écris, je bois, j’hurle même ;
je suis aussi présomptueux que perplexe. 


*




Couverture.


passer le plus clair de son temps
et chaque nuit déborder ;
trop souvent encore se retourner.


*



Lingot.


je veillerai sans bruit, plaquée
d’or et cachée et tout contre ; 
tu pourras fermer les yeux sans un mot.


*




Coulée.


je m’étais fait presque
à l’idée d’être juste
touchée.


*




björk.


je tire les rideaux
je ne regarde plus le ciel ;
je crois aussi rêver.


*




ur.


je ne me montre pas
toujours sous mon plus mon mauvais jour ;
non plus à mon avantage.


*



Paterne.


la lune me rappelle
comme enfant l’on voyait les choses 
à peine debout. 


*




En vers et contre tout.


bourrée je peux tout
te dire je t’aime et
même que j’existe.


*




socrate.


contre ses démons il n’y a rien
il faut les suivre sans se laisser attraper ;
savoir garder les mains dans les poches.


*




la poésie.


la poésie c'est comme dans sa cuisine avec de drôle d'odeur
des fois avec la fenêtre grande ou verte un dimanche soir ;  
t'ouvres le frigo tu trouves encore de bon reste.


*


aux poètes.


à ces bouteilles qui se perdent et ses vers
levés à ces moments d'intransigeances et d'euphories ;
à nous.


*




L.


poète c’est un peu sans trembler
aller nu seul loin et la nuit en chier ;
et n’avoir jamais si bien remarqué que l’on était autant.


*




Naked Lunch.


infra structure
intra veineuse
inter zone.


*




Ciel.


on traîne par terre.
on récite par cœur ;
on tombe à genoux.   


*


sans rendez-vous.


oublions tout
nos illusions et notre ruine ;
tenons nous par la main. 


*




mâle.


écrire toute la nuit
le strict minimum ;
sans plus appuyer.


*




join the dots.


le ciel nous est caché
les astres nous sont contraires ;
et la police nous aligne.


*



vivaldi.


finir nos bouteilles
rejouer nos vers ;
et se foutre du ciel.


*


z.


le désert avance sans trop bien s’y prendre
ni toute la place ni plus de risque et plein la gueule ;
écrire de travers.


*




le juste prix.


ne pas se soumettre ni aux réflexions
ne pas faire de faute faute de vocabulaire ;
être sûr de soi malgré les exigences.


*




blanc comme neige.


c'est une poitrine qui se soulève
pleine de promesses et qui expire ;  
qu'on embrasse c’est un peu de ses vers.


*




Virgule.


pieds nus au-dessus de ses vers
sûr de ses rêves les souffler et tout éteindre ;
s’étreindre une fois encore.  


*


Dièse.


de ce que l’on ravale à ce qui nous écarte
de ce à quoi l’on se raccroche à ce qui nous préoccupe ;
ne poussant le bouchon pas assez loin.


*




Coupée.


ne plus rien avoir à leur dire leur dire que l’on arrive
mais que l’on a plus de souffle et que l’on est à bout, qu’il est    
autant de questions, de départs et d’accidents.


*




de particulier à particulier.


souffrir comme si pour exister
rêver comme si c’était à refaire ;  
s’aimer comme si de rien était.


*




gauguin.


la main dans les cheveux et sans se rendre
compte sans profondeur et comme un manche ;
un manque kaléidoscopique, une absence malicieuse.


*


Sirène.


on aurait mit les voiles
on aurait vu du paysage ; 
l’on se serait remit à chanter.


*




Facultatif. 


on se mesure
on se prend par la taille ;  
si encore l’on y allait plus doucement. 


*




Feu.


1 2 3 soleil,
petit on y croyait ;
on n’est pas devenu plus fort pour autant. 


*



Caracasses.


puisque l’on sait
qu’il suffit plus autant peu d’en parler
agissons déjà seul.


*


mercedès.


le soleil dans le dos le cœur serré
sans plus rien craindre le froid ni du vide ;
tourner en rond les yeux bandés.


*




Menottes.


tout ce que vous direz
pourra t’être retenu,
et retourné contre vous.


*




Gare.


c’est un poème
ce fut tout 
d’abord des fleurs.    


*




jour et nuit.


l'idée
de ne pas écrire
á proprement parler.


*


Trompettes.


le vent souffle
nos vers penchent on ne compte plus ;
ni les étoiles.


*




21/12/2012


une priorité si souvent donné à droite
des grilles fermées d’un double tour sur l’horizon ;
une attention plus bien tant que particulière.


*




Pastèque.


les paradis perdus l’enfer sous nos pieds les ombres
chinoises, reculées, persécutées, à défaut de nouvelles ;
trois lignes pour rien et de nouveaux calculs.


*




En voiture


le monde se mesure, des leçons se donnent
on prend des risques ainsi de tout perdre ;
on s’attache, on recommence.


*


Proverbe.  


les trois lignes les plus dures
sont moins ce que l’on croit
que ce que l’on n’arrive pas par devoir faire. 


*




dixit.


les jours d'orages aller plus doucement
ne plus faire la loi et se déshabiller ;
à moitié divin de l'autre perdu. 


*




émilie.


suivre la lune en croissant et de la pointe des pieds
encore faire le soleil et la terre pas trop ronde ;
avant que le ciel ne nous confonde enrayer les couleurs.

                                 
*




d’accords.   


réduire chaque figure à un solide et d’aplomb
chaque silence prendre note et n’en plus démordre ; 
ses effets récupérés en rendre l’éclat sans s’y couper.


*


Nostalgie.


tout au bord des larmes ou dans l’erreur
de petites lignes grises, sérieuses et délicates ;
à l’ombre accroupie de nos silences retenus.           



*




anatole.


un cœur dur et difficile et profond
arracher à sa victime jusqu’à un sourire ;
passer le témoin et par tous les plaisirs.


*




Standard.


se relire plus tard ou de bonne heure
se trouver à la bonne place ou devoir passer son tour ;
s’excuser puis tout réécrire.


*




Solaire.


il y a deux fois plus de malheureux sur terre
qu’il y a de femme ou de possible, et c’est peu
vous dire, pour tout vous dire ; vous le dire une fois et encore.


*


watt.


je marche sur du verre
je la prends dans le cul je ne joue pas 
tant ni sur les mots.


*




Big bang.


à mes pieds le monde et malgré lui
sans plus trop le temps et beaucoup de mal ;    
tiré par les cheveux et sans égal.


*




en sept lettres.


encore trois mots
pour tout te dire ;
je t’aime.  


*




Aperçue.


et la nuit encore
je tente l'infini, l'éternelle
l'impossible ; j'écris.


*


avec le temps.


j’écris vite
j’ai pas envie de me faire rattraper ou
ni d’être en retard.


*




en boite.


trois lignes me suffisent ainsi
pour tout te dire ;     
je me trouve un peu con.


*




cat walk.


sous la pluie à côté d’une église
de ses horreurs et de sa majesté je marche 
en canard je boite ; je m’enfonce.


*




isaïe.


sans bien voir les choses en face et
ce qui nous sépare ;
tu es aussi belle qu’en avance.


*


juliette.


elle s’amuse avec ses cheveux elle compte les étoiles
elle n’aime pas qu’on la regarde ni qu’on la vouvoie ;
elle attend celui qui saura ce qu’elle passe le temps.    


*




à mon tour.        


je me rase la tête je souris
comme un con je l’ai souvent dans le cul ;
j’écris, les doigts dans le nez.


*




miroir, miroir.


encore trois lignes
encore deux mots encore
ta gueule.


*




dis moi.


encore trois lignes
pour te dire un mot
connasse.


*


Cartes.


que me laisses tu sinon le cœur
gros et les mains vides ;
dans le noir, frêle et convaincu.


*




à retardement.


de la rigueur de ses rêves à ses fantômes uniformes
fermer les yeux sourire regorger d’invraisemblance ;
serrer les dents l’heure approche relever la tête.  


*




Elle.


elle joue avec ses cheveux et sans histoire
les étoiles en travers et le ciel comme alibi ;
elle sourit à peine.


*




Debout.


chaque fois que cela est plausible
croire encore et de très loin te reconnaître et me résoudre
à ne rien plus admettre. 


*


1, 2, 3, 4.


tu as changé je m’explique
trop fatigué on recommence ;           
à faire la différence on se trouve à bout. 


*




la nuit aux fenêtres.         


à moitié réveillée
grands ou verts j’avais tout oublié
de mes rêves et des étoiles.


*




qui remet ça.


parce que j’en prends plein la gueule
parce que j’en ai plein le cul que je mange seule ;
je ne trouve plus ni rien à dire ni plus grand-chose.


*




Ecrire.


écrire un peu
plus lisiblement tout oublier ;  
garder les pieds sur terre.


*


Calice.


m’accrocher dans ses cheveux et ne plus reculer
m’y perdre à l’avance et ne pas en rougir ;
revenir de la surface de mes rêves toute ennuyée.


*




dans une autre langue.


toute bouclée elle traîne par terre
un papillon dans les cheveux un jour d’orage ;  
elle cherche la petite bête, adorable et sans aveux. 


*




Volute.


écrire jusqu’à n’en plus à même en avoir la force
abandonner tous ses rêves, une fois encore renier le ciel ;
exagérer les reliefs, abuser de ses vers.


*




Casa.


il parlait trop et ces yeux brillaient
il rêvait des fois et
comme il n'avait rien il soufflait.


*



après la pluie.


dans les derniers heurs de la nuit
trahis par la malice des étoiles et la pudeur du ciel ;
je ramasserai encore et derrière toi je me dresserai.


*




Satellite.


ce soir sans perdre haleine
ayant tout mis en vers et à mon échelle ; 
je comptais sur les étoiles et comment la terre tremblait.


*



fête national.


d’abus mais pas d’artifice milles feux éclatent,
grondent, pleuvent, et dix mille âmes s’égorgent ;
autant de voix s’étranglent.      


*




Colonne.


l’histoire ne comporte aucun souvenir
mais la ruine de tous nos espoirs et l’image 
burlesque, oppressante et ses ténèbres. 


*


Quartz.
       

d'histoires sauvages déconcertantes en parois peintes averties
enfermer la symétrie des visions jusqu’à la liberté des rêves ;  
ses ailes brûlées par d’autres soleils despotiques et inconvenants.  


*




Salve.


à bout de souffle c’est encore les étoiles qui s’éteignent
les mêmes phrases qui reviennent c’est ma bouteille que je renverse ;
c’est figer ses vers sans retenu en retrancher les ombres après coup.


*




astro boy.


vénus de loin et malgré le vide 
la vie autrement prodigieuse et sans une ombre ;
ou bien plus moche qu’il n’y a de fond.


*




Poète.


ce n’est pas connaître la route
mais être et plutôt à la place du mort ;                       
avec la faim du tigre et sans la peau de l’ours.  


*


Interface.
                                                              

aux Champs-Élysées se dénonce la fadeur des dieux
leur froide tyrannie pâlit toute nos figures et nous masque ;
pas si loin des côtes l’état interdit où l’on s’enferme.


*




on a beau l’air.


sortir d’une bouteille nos plus beaux vers
ne s’occuper de rien plus que de nous ;
incomparables se passer encore de légende.


*




Ovale.


puisqu’il nous faut nous en remettre à nous seuls
disons nous le bien la peur au ventre ;
le ciel n’y est pas toujours si bien ni même rattaché.


*




L’Etat.


derrière l’omission pourri de son nom tout crasseux 
un code, des barres, sans mystère aucun, lâche et perfide ;
la bête à fleur de peau, son nombre en filigrane.


*


Teintes.


l’amour est éternelle est une idée      
sauvée du ridicule d’un fond de vers ;               
abstraction faite de l’ombre en cause.  


*




Surmoi


je m’effondre avec tous nos rêves et tout ce qu’il nous manque
je me relève ce qui est pire encore et sans aucun doute 
sans esprit ni profondeur et la tête dans une main.


*




Colons.


la terre bientôt l’ombre bleu d’une nature morte et ballonnée 
en croissant ni issue la lune se froisse une fenêtre et sue d’un carreau ;
un monde se modèle dans l’acier des chœurs.        


*




Accoudoir.


on se fait des films et sous les couvertures
ce que l’on ne peut montrer à personne ; 
nous avons des fois des mots mais toujours à boire. 


*



gustav mahler.


une branche craque, un oiseau s’envole,
on se tient par la main et l’on trouvera bien
un moment pour sortir de l’ordinaire.


*




beauté et justice.


l’antinomie est au sujet ce que la lune est à cracher
le monde tourne et comme cela, nous n’avançons pas ;
pour être adorable nous ne sommes que trop à l’image.  


*




Gale.


je t’emmènerai boire un café      
et au lieu des étoiles et dans un dernier élan
jusqu’au bout du monde et en face la mer. 


*



Gorille.


un peu plus
et je me cassais
la gueule.


*


hank.


nu comme un vers
bête, génial, égocentrique ;
je passais dans le coin.


*




Opale.


naturelle, désopilante et tordue
en vers et contre tout ;
se souvenir et tout autrement oublier.


*




e.p.


avec l’envie de pisser sans plus
rester dans l’ombre et garder le silence ;
dupliquer des anges le ventre à l’air. 


*




broadcast.


des choses à dire et d’autres plus simples 
quelques mots à peine
retenus et des sourires obligés.


*



Calcaire.


on regarde la route comme de l’histoire ancienne 
dans son coin le ciel est seul
à changer.


*



Logo.


lâchons-nous la main
j’ai plu’la dalle que de rêve ;
le temps menace et nous sommes chargés.




*


 z.h.