1.
pour être encore un peu de ce monde, joindre à l’impatience des étoiles, l’intimité de sa décadence
surprendre son innocence douloureuse et brute et en déduire les heurs pour en suspendre l’infirmité
et de l’exclusivité ordinaire de ses maux, intimider les ombres de l’insolence confiée à ses vers.
*
2.
jonque involontaire sans l’exégèse de ses veilles.
et sans trop y croire, affligeante et lamentable.
anonymat redouté d’une certaine élégance.
*
3.
l’on regarde la route
comme de l’histoire ancienne
naturelle, mystérieuse, en vers
et contre tout
le ciel
son amertume et son prestige
ses infirmités et son silence.
*
4.
abuser chaque nuit de ses aveux.
nos vers, à n’en plus crever l’écho des rires.
nous avons toujours osé ne rien porter en dessous.
*
5.
je joue avec le feu
et bien au fond
résignée et très obscure.
*
6.
des reflets collés à ma fenêtre
et puis des ombres
un fond de vers
détaché du ciel en silence
immobile et ordinaire,
serein.
*
7.
je regarde par la fenêtre le ciel finir
sans grâce, ni plus de discrétion,
j’aimerai savoir ce soir
seule
fermer les yeux.
*
8.
des anges nous sommes aussi
simples, ennuyants et grotesques,
que privés de rêve et de génie.
*
9.
de son ombre à notre intimité
malgré l'incertitude et l'inadvertance
d'orages et de priorités
et de regret autant que de désespoir
désoler sa nature de l’essentiel
contre les apparences, les difficultés,
son insolence
et jurer
ne jamais avoir été suivit.
*
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