1. i.
où la beauté n’est plus juste
une réflexion en d’autres maux
une faim en soi.
1.ii.
la poésie n'est maintenant plus
que des cris et de longs silences
barbelé de maux et de reflets brisés
moi qui rêve
de sculpter l’image de ses ombres solitaires
je suis
l’existence gratuite mais insurmontable
angoissé mais téméraire
de ses dieux abjectes et détachés.
1. iii. autant de secrets que de mystères,
d’oublis, de regrets et d’abus
mal déguisés – invariables
de simples maux du bout des lèvres
à l’origine, à l’écart, impartiales.
1. iv.
pour en avoir les maux et l’éternité
les frissons et les lacunes
en remanier la beauté, l’infirmité et l’innocence
brute et douloureuse.
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